Combien d’hommes se sont égarés dans les méandres de leur convoitise alors qu’ils s’engageaient dans une course effrénée à la recherche de l’Absolu, guidés par leur véhémence insouciante et armés de leur espoir vulnérable? La Perfection, cette vieille dame cacochyme, les contamine ; elle a pour eux tous un sens différent : certains, par exemples les capitalistes, les matérialistes et autres dérivés attirés par l’appât du gain, se plaisent à croire que l’argent pourrait être la source d’une béatitude universelle. D’autres sont plus réalistes et savent que l’argent ne fait pas le bonheur, ils affirment qu’il n’aurait pas été créé si l’Homme avait été aussi intelligent qu’il le prétend. D’après eux, ce père de tous les vices, empêchera à jamais l’existence de la Perfection : un monde idéal est un monde sans perversion. Or le désir de richesse a perverti l’Homme et il est forcé de posséder des biens de valeur pour survivre ici bas, dans cette Société de consommation… car qui ne s’adapte pas, meurt.